mardi 12 mai 2015

mise à jour

Cinq mois que je n'ai rien écrit sur ce blog... Vraiment ça ne m'était jamais arrivé.  Mais comme mon blog est vraiment confidentiel, je ne crois pas que quiconque en ait souffert.
Également comme nous refaisons le même trajet que l'an dernier...  c'est un peu répétitif.  Nous avons donc quitté la Martinique et nous sommes remontés à St Martin, où nous avons passé un trois mois dans le lagon, où nous avons reçu la visite de Stéphane Michaud, Marie Claude et Elizabeth, pour une semaine vraiment vite passée.




 Nous avons assisté à la fermeture de notre tant aimée crêperie.  Quand nous reviendrons Sam ne sera plus là, avec ses bons tipunch, ses crêpes complètes.  Maintenant, c'est une pizzeria.

Il a énormément venté cet hiver.  Nous étions prêts à partir, mais il a fallu attendre car il n'était pas possible de naviguer.  Finalement nous sommes sortis du lagon.
Le marché de poisson à Pointe à Pitre
depuis cette année on trouve souvent des lion fish
ceux ci ont donc trouvé leur pire prédateur

   Nous avons pu aller à Gosier, et de là aller passer une journée à Pointe a Pitre, et finalement nous avons pu arrêter à Marie Galante.  C'est vraiment une charmante île assez différente des autres îles des Antilles par le fait qu'elle est plate et  très agricole.  Sur cette petite île il y a trois rhumeries ce qui, compte tenu de sa superficie est assez considérable.
dire que c'est avec ça que nous ferons les ti punch





Depuis environ un an, il y a dans les Antilles abondance
de sargasse.  C'est une véritable catastrophe pour
le tourisme.  Les plages doivent être nettoyées
jusqu'à deux fois par jour.  Et quand ce n'est
pas le cas comme ici, bonjour l'odeur



Un beau buck pris entre la Dominique et la Martinique.




Nous sommes traversés  de Marie Galante vers la Dominique.  Très belle traversée. tout se passe bien,  nous arrivons à destination.  Comme nous éprouvons quelques difficultés à rentrer le génois, Claude va au mat.  Il en revient et m'annonce que l'enrouleur est pratiquement détaché et qu'il doit stabiliser la chose sous peine de démater.  Nous avons des amis à qui ça vient d'arriver.  Le voilier Triumph a vu son mat se briser.  Nous avons été plus chanceux.  Claude a réussi à réinstaller le gréement correctement.  Mais comme on ne s'y fie plus vraiment, on décide de faire inspecter ça chez Carib Gréement, au Marin.  Ils nous changerons la chape et les deux haubans.  Maintenant il peut venter, tout notre gréement est neuf.
Galdi dans la brume de sable à Ste Anne Martinique

Depuis nous avons repris la route vers le sud.  Nous sommes passés à Ste Lucie que je déteste profondément.   Gosier en Guadeloupe a cette particularité que les habitants sont de grands nageurs.  Tous les jours on en voit passer des dizaines.  Et tout le monde a pris l'habitude d'être prudent.  Mais à Rodney bay, à Ste Lucie, il faut avoir des tendances suicidaires pour nager.  Juste aller vérifier son ancre est un sport dangereux.  Les motos marines et les chaloupes de pêcheurs passent dans l'ancrage à toute vitesse sans se soucier de personne.  Il y a d'ailleurs eu un nageur qui y a laissé sa peau, il y a un an ou deux.  
Prana entre Ste Lucie et Bequia

Et il y a la MUSIQUE.  Il y a trois hôtels et tous les trois diffusent une musique tonitruante.  Pouvez vous imaginer la cacophonie ?   Et c'est à se demander comment les clients font pour dormir car cette situation peut perdurer jusqu'aux petites heures du matin.
Nous en sommes repartis avec joie et sommes maintenant installés à Bequia.  Les vents sont très forts et nous attendrons que ça se calme un peu avant de repartir.  Mais pas trop car nous devons sortir le bateau de l'eau au début de juin 

lundi 8 décembre 2014

Vers le nord


La vie sur un bateau c'est une longue suite de réparations.  Après le guindeau, ce fut le congélateur.  Avant de partir au Québec nous nous étions posé des questions sur nos batteries qui se déchargeaient rapidement et qui étaient longues à recharger.  Jusqu'au jour où nous nous sommes aperçus que le fautif était le congélateur qui consommait beaucoup plus qu'il ne devait et qui arrêtait rarement.
Après avoir tenté de le faire réparer, nous nous sommes résolus à le changer.  Et il a fallu l'attendre, le temps qu'il arrive des États Unis.  Nous sommes donc restés collés à Grenade pendant que les autres bateaux quittaient un après l'autre.
Ce qui a permis à Claude d'aller à la pêche avec Dwight et Steve, deux gars de la place.  Dwight est le plongeur...un plongeur fabuleux, qui descend facilement à 50 pieds en apnée et qui peut y rester plusieurs minutes.   Il peut remonter cinq conches à la fois.  C'est une pêche multiple... ça débute par la conche puis quelques poulpes et finalement la langouste et les poissons qui daignent se présenter.

Ils étaient venus chercher Claude vers 8 heures et l'ont ramené vers 2 heures.  Comme il n'avait pas mis de crème, il était vraiment brûlé.

  Ils nous ont donné un barracuda que nous avons enfin pu goûter.  Ici dans les Antilles ont peut manger de ce poisson.  Néanmoins nous avons décidé de nous limiter aux individus pesant moins de cinq livres.  A ce poids ils sont moins susceptibles de transmettre la ciguatéra....en tout cas, le barracuda est un excellent poisson, tant en ceviche qu'en filet.
Le nouveau congélateur ayant fini par arriver nous avons amorcé notre remontée vers le nord.  


Arrêt a Moiliniere, Grenade, pour voir les sculptures
sous marine de James de Caires
Taylor
Les mêmes étapes que les deux années précédentes.  Mais en chemin, catastrophe, le guindeau recommence à faire des siennes, pour finalement mourir de sa belle mort.  Remonter une ancre de 45 livres à bras, ce n'est pas de la tarte.  Néanmoins Claude le fera à plusieurs reprise jusqu'à notre arrivée au Marin.  Nous avions décidé d'attendre à St Martin pour acheter le nouvel objet mais finalement c'est au Ship du marin que nous l'avons trouvé.  Il est maintenant installé, brillant et rutilant et il fonctionne très bien.  Mais notre compte en banque en a beaucoup souffert.  
La Martinique est toujours aussi belle, les fromages sont toujours aussi bons.  Avec Marie Claire et Michel de Jolie Julie nous louons une auto ce qui nous permettra de visiter la côte la plus touristique, que nous n'avions pas vraiment vue.
Une visite à la rhumerie Trois Rivières, histoire de refaire nos réserves, un arrêt aux statues de l'anse Caffard, 15 statues d'une hauteur de 2,50 mètres chacune qui commémorent la tragédie du 8 avril 1830 ou un navire coula au large de la Martinique,  46 personnes moururent noyées.  Les statues sont impressionnantes mais encore plus les reproductions du plan du bateau où on voit combien les hommes étaient entassés.


Après Ste Anne, un très bel ancrage qui se trouve à proximité du Marin, nous repartons vers le nord.  Un arrêt à St Pierre, puis nous traversons vers la Guadeloupe.  En chemin nous croisons un groupe de petites baleines.  Nous sommes maintenant à Deshaies et repartirons demain pour Antigua.  Nous devrions être à St Martin dans le courant de la semaine et nous y passerons les fêtes.

Une petite tranche de thon Yellow fin
que nous avons achetée à Ste Anne
la vie est dure avec nous

mardi 30 septembre 2014

Retour à Grenade

Nous avons pédalé un coup depuis mon dernier texte.   Nous avons laissé le bateau à Trinidad, à Power boat pendant que nous allions faire un tour au Québec.   Mon souhait était qu'il n'y fasse pas trop chaud.  J'ai été exaucée... pendant notre séjour nous avons eu un petit temps frais des plus agréables.  Évidemment les québécois n'étaient pas vraiment d'accord avec moi, mais bon...
J'en profite pour remercier tous les gens qui nous ont invité pendant notre séjour.  J'ai du prendre au moins cinq livres.   Et merci à tous ceux qui nous ont invité mais qu'on a pas pu rencontrer faute de temps.  Nous avons récupéré la radio que nous avions achetée et fait de multiples achats. Des vêtements, de la bouffe, des médicaments.  Nous avons assisté au mariage du neveu de Claude, Emmanuel, ce qui nous a permis de voir nos fils jouer.  Et nous avons fait la connaissance de Léon. 

Finalement nous avons repris l'avion pour revenir au bateau.  
Et nous nous sommes remis à essayer de réparer tout ce qui était à réparer... Nous avons donc remonté la ligne de flottaison, fibré l'arrière des pontons, installé le barbotin frais réparé (il fonctionne à merveille), installé une nouvelle ligne verte sur le bateau, fait réparer le frigo, acheté les pièces  de rechange nécessaires, et il me semble que j'oublie plein de choses.  Et finalement c'est le jour de la remise à l'eau.  C'est assez admirable de voir les gars manœuvrer le bateau sur la remorque au travers des autres...
Il flotte à nouveau.  On vérifie qu'il ne prend l'eau de nulle part, que les moteurs partent bien et on file se mettre à l'ancrage.  Le lendemain on s'aperçoit qu'il y a eu un déversement de diesel dans la baie et que notre beau Gulliver est tout sale.  Tant pis... C'est aussi ça Chaguaramas.  On fait ajuster les haubans et finalement on va faire la sortie.  Nous avions décidé de quitter Chaguarramas pour Scotland bay et partir de Trinidad vers 2 heures du matin.  C'est ce que nous disons au douanier... Non, non , non nous dit il... vous devez quitter quatre heures au maximum après avoir fait votre sortie.  Si il y a une chose que nous avons apprise c'est de ne pas argumenter avec les douaniers... Dans ces circonstances, les îles françaises nous manquent beaucoup... c'est toujours tellement plus simple et relaxe.  
Nous n'avons donc pas le choix, nous devons quitter vers 17 heures et naviguer toute la nuit.  Nous vérifions notre météo.  Tout semble beau.  L'angle n'est pas excellent mais nous devrions pouvoir faire de la voile..
Nous quittons donc Trinidad et commençons notre navigation.  Tout se passe bien sauf que évidemment l'angle n'est pas vraiment celui qui était prévu et que nous l'avons davantage dans le nez.... Mais tout va relativement bien.  Je somnole un peu et puis je relaie Claude quand nous arrivons à la hauteur de Hibiscus la plate forme de forage.
photo prise sur internet... c'est tout illuminé la nuit

  Il dort environ une heure et puis le bal commence... Un grain, vents de 40 noeuds...Ça passe puis un autre et encore et encore.... La mer se forme et ça brasse vraiment beaucoup.  Mais on finit par arriver en vue de Grenade...L'île est enveloppée d'un nuage noir d'où sortent des éclairs...  Assez impressionnant .  
Nous finissons par nous ancrer dans petit Calivigny, assez fatigués merci.  Nous nous rendrons compte deux jours plus tard que notre guindeau nous a lâché sitôt l'ancre installée ... Je remercie le ciel que nous ne nous en soyons pas aperçu tout de suite.



Depuis nous nous sommes réinstallés dans la douce vie de Grenade. Ici c'est comme un camp de vacances... Les gens jouent au dominos, font du yoga du ta- chi, Les enfants utilisent la radio pour s'appeler les uns les autres.  Les bateaux peuvent rester ancrés pendant quelques mois sans jamais bouger.
Il fait pas toujours beau à Grenade... Cette pluie a duré l'après midi
J'en aurai vu de toutes les tailles
ceux sont minuscules et n'ont
pas vraiment de noyaux


  Denis de Prana est venu aider Claude à installer la fameuse radio.





Ce n'est pas le mauvais temps qui va arrêter Denis

  Le guindeau est en voie d'être réparé.
  Ensuite quelques petits travaux supplémentaires et nous pourront recommencer à nous déplacer.

vendredi 11 juillet 2014

Cours de plongée

Depuis notre départ, ça lui trottait dans la tête, alors à Cariacou, où il y a une école de plongée tenue par des Québécois, Claude s'est décidé et a été chercher sa carte de plongeur.
l'homme aux palmes roses




  Ça c'est fait en trois jours et donc maintenant, il pourra plonger à son gré.  Évidemment auparavant il devra s'acheter un équipement mais bon ... on a rien pour rien. 
De là on est allé flâner à Grenade.  On s'installe vite dans la routine.  C'est comme un camp de vacances pour seniors. On va faire nos courses en autobus organisés par la marina, on va aux jeudi poulet de Whisper Cove,  Mais le temps passe.  
Nous avons décidé, après beaucoup de discussions de retourner à Trinidad pour sortir le bateau de l'eau.  Nous avons l'intention de lui faire une sérieuse remise à niveau et nous croyons trouver plus facilement et à meilleur prix toute l'aide dont nous avons besoin. 
Aussitôt arrivés nous allons voir à Power boat quand ils peuvent sortir notre bateau.  Ouille, ils nous disent que peut être ils n'auront pas de place.  Mais finalement tout s'arrange, et dès le lendemain Gulliver est sorti sur une remorque sous la direction experte de Don  et entreposé dans un petit trou.

Et là c'est la course folle.  Nous avons décidé de faire faire beaucoup de travaux car notre liste est presque infinie.  Donc Allen fut mandaté pour laver, sabler, polir cirer les coques, remonter la ligne de flottaison et sceller les jupes arrières du bateau 


Nous faisons inspecter les haubans et l'étai.  Mauvaise surprise, beaucoup de pièces à changer.  De nouvelles dépenses en perspective

Pendant ce temps nous peinturons les cales, sablons et vernissons les armoires faisons la toilette et les réparations du dinghy, le tout dans une température tropicale.  J'ai vraiment compris le sens du mot suer... Je ne croyais pas qu'on pouvait sécréter autant d'eau... 
Dans quatre jours ce sera le départ pour le Québec.  Nous allons y passer un mois.  J'espère qu'il va faire froid 

lundi 2 juin 2014

Retour en France




Nous sommes repassés en territoire français, mes destinations préférées depuis le début du voyage.  A mon avis tout est plus beau et plus agréable dans ces lieux.  Les maisons sont peintes de couleurs plus vives, les barques mieux entretenues, l'approvisionnement (solide et liquide) est plus facile... Et c'est le royaume du ti-punch.
De Antigua nous sommes arrivés à Deshaies, un charmant village pas trop touristique, où les pêcheurs continuent à utiliser les méthodes traditionnelles. Différence notable avec l'an dernier, il y a un magnifique signal internet non sécurisé.  C'est vraiment rare dans les territoires français.  Ils ne sont pas vraiment portés sur la chose.


Le resto qui générait internet.  En plus on y mange fort bien

tout un cactus

Jolie Julie, Marie Claire et Michel se reposent à Roseau
après une grosse journée de navigation




  Nous sommes un peu plus tard que l'an dernier alors il y a un peu moins de bateaux. Mais il y en a quand même assez pour que Claude ait été obligé d'aller chercher un beau gros cata qui avait décidé de quitter son mouillage.  C'était un bateau de location.  Ils ne sont pas équipés avec les meilleures ancres.  À Deshaies nous sommes également témoins par le biais de notre VHF du naufrage d'un catamaran.  En même temps un Gemini, est porté disparu.  On le retrouvera heureusement, mais de plus en plus je me rends compte qu'il y a quand même pas mal d'accidents.  L'an dernier Grain de Soleil disparu en mer.  Cette année Tao qui a coulé et dont les passagers ont pu être sauvés par la garde côtière.  Et Cheeki Rafiki,  qu'on a retrouvé quille arrachée, renversé.  Les quatre marins sont disparus.  Des événements qui font réfléchir
  Nous suivons pas mal le même trajet que l'an dernier alors nous sommes passés de Deshaies aux Saintes.  Troisième séjour aux Saintes et c'est toujours le même plaisir.  Néanmoins l'ancrage est un peu rouleur et le sommeil est un peu plus difficile a trouver.
Des Saintes nous passons à St Pierre en Martinique.  Nous étions arrêtés l'an dernier mais nous n'avions pas vraiment visité.  Cette fois ci nous nous rendrons chez Depaz une rhumerie, un magnifique domaine. Nous en profitons pour faire quelques réserve de rhum car nous n'en trouverons plus dans les îles anglaises.

Un ficus, planté en 1960... Il est plus jeune que moi

 La ville est ravissante.  On retrouve une multitude de ruines de l'ancienne ville détruite en 1902 par l'éruption du volcan qui a tuée toute la population à l'exception d'un individu qui était au cachot.  D'ailleurs la date anniversaire de cette éruption est maintenant un congé férié en Martinique.  
Un petit tour à Fort de France, puis nous traversons à Ste Anne, un joli village près du Marin où nous n'étions jamais arrêtés. 
L'église de Ste Anne


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Puis c'est le Marin où nous complétons l'approvisionnement.  C'est vraiment étrange de voir comment les îles françaises et anglaises sont différentes.  Elles ne sont pourtant pas tellement éloignées les unes des autres.  Le ti punch qu'on trouve partout en territoire français disparaît totalement en territoire anglais.  Les produits en épicerie ne sont plus du tout les mêmes.  C'est pourquoi comme nous étions avertis cette fois ci nous avons fait de bonnes réserves.
Il est petit notre Gulliver

   Finalement nous quittons à nouveau le territoire français et continuons notre descente vers Trinidad où nous avons prévu de sortir le bateau de l'eau.  Ce pauvre Gulliver a vraiment besoin d'une grande toilette.  Nous devrons également faire plusieurs travaux qui ne se font qu'en dehors de l'eau.  Et nous en profiterons pour aller faire un tour au Québec.

dimanche 20 avril 2014

Antigua et Barbuda

dernier 5 à 7 à St Martin



Nous sommes à Antigua depuis une semaine.  En traversant depuis Névis j'avais été frappée par la couleur de l'eau, une couleur que je n'avais pas vue depuis la traversée du Gulf Stream.  En arrivant, je m'attendais à une eau cristalline genre Bahamas.. Quelle déception. À Jolly Harbour, la baie où nous sommes arrivés l'eau est blanche... vraiment blanche... Je me demande comment font les pélicans que je vois plonger... Ils doivent avoir un radar parce qu'on ne voit rien .
Mais il parait que ce n'est comme ça que dans Jolly et dans Hermitage la baie contiguë. 
J'ai écouté mes élections sur le bateau.  Étrange soirée.  Devant mon ordinateur dont l'écran se rechargeait aux dix secondes, j'ai assisté dans un silence total à la débâcle des péquistes et à la victoire des libéraux.  Nous sommes vraiment de drôles de bibittes.

Nous sommes à Jolly Harbour et un dinghy vient nous voir... C'est Ghislain de Myriam ! Wow... Myriam c'est une famille, deux adultes, deux enfants, Ghislain, Annie, Guillaume et Olivier qui sont partis il y a cinq ans et qui, sans trop d'expérience, on traversé les Bahamas, les Antilles, le canal de Panama, le Pacifique, l'océan Indien etc.... Ils sont partis à la recherche moins de paysages que des gens et ont vécu un voyage extraordinaire, qu'ils nous ont fait partager lors d'un 5 à 7 sur Jolie Julie
Départ pour Barbuda... On devait avoir un vent de travers et évidemment on l'a dans le nez.  Ca fait une traversée assez inconfortable mais on prend quand même une bonite et un cero.  La bonite est un poisson méprisé des pêcheurs mais qui bien nettoyée n'a rien a envier aux autres variétés de thon.  Quand au cero, c'est délicieux.

Barbuda c'est magnifique.  L'eau est claire et la plage de plusieurs kilomètres de long absolument splendide.

 Les habitants de l'île, environ 1500 personnes en sont collectivement propriétaires.  Il n'y a pas de propriété privée.  Et la population entend la garder en l'état.  Pas de développement à outrance.  Il y a deux ou trois petits hôtels.  La pêche est réservée aux locaux.  Vous pouvez pêcher mais uniquement si vous êtes dans le bateau d'un local.  


 Je trouve que c'est un endroit où il doit faire bon de vivre. Sous le bateau, nous avons toute une armada de poissons, du petit jusqu'à trois rémoras de bonne taille, qui se délectent de nos restes de tables. Promenades sur la plage, parties de pétanque et de ballon chasseur, feu de camp... toutes activités organisées par Ghislain de Myriam....

Nous revenons à Antigua au bout de quelques jours et devinez quoi... Nous avons le vent dans le nez... enfin presque.  Encore une fois traversée assez inconfortable mais on est récompensé par un thon noir de 5 livres et un cero de 4.  Le congélateur est plein.  

Nous allons nous installer à Green Island, où des bouées d'amarrages sont à la disposition des plaisanciers.  L'endroit est vraiment paradisiaque.  Mais en regardant notre météo, nous nous apercevons que le vent va tourner au sud d'ici quelques jours, ce qui nous empêchera de traverser vers la Guadeloupe.  Nous avions décidé de partir vers la Guadeloupe, mais nous devrons prolonger notre séjour à Antigua.  Ça nous donne l'occasion de visiter davantage Antigua que nous n'avions jamais vue.  



Nous sommes donc allés à English harbour où nous avons assisté au départ de la régate des bateaux classiques. Nous étions accompagnés de Jolie Julie, soit Michel, Marie Claire, leur fils Frédéric et une amie Geneviève.
 Remarquez comme je suis attentive à mes compagnons